Pendant deux ans je parcours le monde, avec pour ultime étape de ce voyage le Japon.
C’est là que me vient l’idée de la série « Sous les jupes », projet encore en cours.
Dans ce pays, tous les téléphones sont calibrés pour déclencher une alarme sonore ou lumineuse dès qu’on veut prendre une photo, un système mis en place pour traquer les pervers dans les transports en commun.

C’est le point de départ d’une réflexion personnelle.
Quand on est enfant, on va « se réfugier sous les jupes de sa mère ».
Et adulte, si on se retrouve sous des jupes, c’est parce que on y a été invité.

Où est la limite entre le fantasme et le voyeurisme ?
Que peut t’il se cacher en dessous ? Filles,Garçons,Transgenre?
Sous les apparences, se cachent parfois d’autres mouvances.

Ce projet toujours en cours est exposé pour les Rencontres d’Arles 2022, dans la Fondation Manuel Rivera Ortiz