Depuis 2003, 22 des 38 sex-shops de la rue Saint-Denis ont fermé. Et sur l’ensemble de la ville, la moitié des commerces liés au sexe a disparu. L’âme érotique et parfois subversive de certains quartiers semble vouée à disparaître.

Il est important pour moi de documenter et d’ancrer la mémoire de ces lieux qui font partie de l’histoire et de l’activité de la ville, de ces quartiers et qui témoigne d’une évolution de notre rapport à la consumérisation du sexe. Toujours en pleine expansion mais qui se virtualise.


J”essaie donc de consigner et d’archiver une architecture vide de présences humaines et liée à l’érotisme en retranscrivant l’ambiance de sex shops, clubs libertins et cinémas X parisiens.